jueves, 23 de agosto de 2007

COMUNICADO de la Dra. Isabelle Coutant-Peyre

La Dra. Isabelle Coutant-Peyre, abogada y esposa de Ilich Ramírez Sánchez, envió al Comité para la Repatriación de Ilich Ramírez Sánchez, la siguiente comunicación, donde denuncia, unas declaraciones realizadas por el embajador venezolano en Francia, Jesús Arnaldo Pérez, cuando éste el día 28 de julio pasado en su ciudad natal, Barinas, declara que la situación del camarada "Carlos", está siendo vigilado por la embajada en Paris, para que no se le violen sus derechos humanos.

Declaraciones estas que están absolutamente lejos de ser verdad, además de declarar de "motus propio" que la extradición no está planteada y eludiendo conversar más al respecto. Lo que demuestra que el embajador Pérez, no solamente no está al tanto de lo que ocurre con Ramírez Sánchez, sino que considera que sus declaraciones son terminantes y al parecer, no ha consultado nada con la Cancillería de Venezuela.

También miembros del Comité para la Repatriación, intentaron comunicarse hace unos días con el embajador Pérez, durante su visita a Caracas, hablaron con su hijo y su asistente, pero no fueron atendidos. (La traducción completa de este comunicado de la Dra. Coutant-Peyre, la publicaremos en los próximos días)


Communiqué

Paris, le 14 août 2007

Le 28 juillet dernier, à Barinas, Jésus Arnaldo Pérez, ambassadeur de la République Bolivarienne du Venezuela en France, a fait des déclarations publiques sur la situation du citoyen vénézuélien Ilich Ramírez Sánchez, dit "Carlos" .Etrangement, dans ses déclarations, Jesús Arnaldo Pérez nie les faits établis, à savoir l’enlèvement d’Ilich Ramírez Sánchez, le 15 août 1994 à Khartoum (Soudan), par des policiers français, et son emprisonnement illégal en France depuis maintenant 13 ans.

Les faits d’enlèvement ont pourtant été reconnus publiquement par Monsieur Charles Pasqua, ministre de l’intérieur du gouvernement français à l’époque, qui les a qualifié "kidnapping" et par le Général Philippe Rondot, chef du commando des policiers qui ont exécuté l’enlèvement. Jesús Arnaldo Pérez persiste à prétendre qu’Ilich Ramírez Sánchez doit être traité comme un prisonnier normal, tout en cachant que l’Etat français n’a cessé de faire subir des mauvais traitements et des tortures à celui-ci, lui imposant des conditions d’incarcération sin humaines, sans que jamais l’ambassadeur n’agisse pour les faire cesser. Contrairement à ce qu’a declaré Jesús Arnaldo Pérez ("explicó que el caso de Ilich Ramírez está siendo cuidadosamente vigilado por la embajada de Venezuela en Francia para que sus derechos humanos sean respetados") l’assistance consulaire est inexistante. Ainsi, depuis son retour en octobre 2006, au poste d’ambassadeur à Paris qu’il avait déjà occupé en 2002 et 2003, Jesús Arnaldo Pérez n’a rien fait pour préserver les droits de la défense d’Ilich Ramírez Sánchez, totalement isolé dans une Centrale pénitentiaire de haute sécurité très éloignée de Paris (Clairvaux), et à propos de laquelle dix prisonniers déclaraient en janvier 2006 qu’ils préféraient la peine de mort plutôt que d’être emprisonnés dans ce lieu. Jesús Arnaldo Pérez depuis sa prise de fonction n’a d’ailleurs jamais rendu visite à Ilich Ramírez Sánchez pour vérifier sa situation et y remédier.

Dans ses déclarations publiques à Barinas, le 28 juillet dernier, Jesús Arnaldo Pérez dont il faut savoir qu’il a la nationalité française, apparaît même opposé au rapatriement d’Ilich Ramírez Sánchez au Venezuela "la extradición des Ramírez Sánchez no está planteada en este momento. Ese es un tema que pudiera abordarse en otro momento" indiquait-il. Compte tenu des contre vérités affichées par l’ambassadeur et de son opposition au retour immédiat d’Ilich Ramírez Sánchez dans sa patrie, adhérant ainsi à la volonté déclarée de la France et des Etats- Unis, la question doit être clairement posée: Jesús Arnaldo Pérez, Ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela, a-t-il des intérêts personnels ou financiers, avec la France ou les Etats Unis ?

Isabelle COUTANT PEYRE

1 comentario:

Anónimo dijo...

Creo que no podemos juzgar mientras no podamos leer la traducción de este comunicado, aunque la Dra. Isabelle Coutant seguro que sabe de lo que habla.